Selon un rapport financé par le gouvernement, la limite de consommation d'alcool en Angleterre et au Pays de Galles devrait être abaissée en raison d'un plateau dans les statistiques d'accidents.
Depuis 2010, 240 personnes en moyenne ont été tuées chaque année dans des collisions avec au moins un conducteur d'alcool. Le manque d'amélioration dans ce domaine est l'une des raisons pour lesquelles le Conseil consultatif parlementaire sur la sécurité routière (PACTS) conseille au ministère des Transports qu'une limite inférieure devrait être introduite pour la propulsion des boissons.
En Angleterre et au Pays de Galles, la limite actuelle de consommation d'alcool est de 80 milligrammes (mg) d'alcool par 100 millilitres de sang ou 35 microgrammes (mcg) par 100 millilitres d'haleine. Alors que les attitudes du public à l'égard de l'alcool au volant ont considérablement changé depuis les années 1960 et que le nombre de décès dus à l'alcool au volant a diminué régulièrement jusqu'en 2010, les statistiques ont stagné au cours de la dernière décennie.
Pour contrer cela, PACTS recommande que l'abaissement de la limite soit «l'action la plus importante» que les ministres pourraient prendre, citant 22 µg d'alcool plus dur d'Écosse dans 100 ml d'haleine / 50 mg dans 100 ml de sang comme souhaitable.
En plus de restrictions plus strictes sur la consommation d'alcool, PACTS, relevant du All-Party Road Safety Group, recommande de donner à la police plus de pouvoirs pour dépasser les conducteurs pour des alcootests aléatoires. À l'heure actuelle, la police ne peut effectuer un alcootest en bordure de route après un accident que si un conducteur a commis un autre incident de la circulation ou s'il y a des raisons de croire qu'un conducteur a bu.
Le rapport PACTS indique également qu'avec la pandémie de coronavirus, de plus en plus de personnes développent des problèmes d'alcool et de santé mentale. La recherche a montré que les deux problèmes vont souvent de pair. Pour lutter contre cela, PACTS recommande de développer des cours de réadaptation spéciaux pour les personnes ayant ces problèmes.
Le rapport cite également une diminution de 63% des opérations policières depuis 2009, ce qui peut amener les gens à croire qu'ils sont moins susceptibles d'être arrêtés s'ils dépassent la limite. L'organisation souhaite également des peines plus sévères pour ceux qui combinent l'alcool et les drogues au volant, soulignant les problèmes liés aux récidivistes, avec 32025 (sept pour cent) de ceux qui ont commis une infraction pour conduite en état d'ivresse au cours de la dernière décennie ayant eu une condamnation précédente.
David Davies, directeur exécutif de PACTS, a déclaré: «Boire des boissons est souvent considéré comme une réussite en matière de sécurité routière, mais cela reste un gros tueur, et les progrès sont au point mort depuis 2010. Non seulement une meilleure application de la loi est importante, mais les problèmes de santé mentale et de dépendance à l'alcool doivent également être reconnus. "
Il a ajouté: "Un plancher n'est pas une panacée, mais les politiques gouvernementales visant à réduire la consommation d'alcool ne seront pas crédibles tant qu'elles éviteront ce changement."
En savoir plus sur la limite de conduite avec des boissons au Royaume-Uni ici ...
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